• L’histoire du piano

Une touche d’histoire
 

Le piano est un instrument à cordes frappées, né d’une lente maturation historique. Il a été créé au XVIIIème siècle par l’italien Bartolomeo Cristofori, à Florence.

 Il est à noter que Cristofori n’est pas le seul à en avoir eu l’idée : entre autres, l’Allemand Christian Gottelieb Schröter et le Français Jean Marius ont également porté des projets approchants, sans qu’ils voient le jour.

Lointain descendant du tympanon et du clavicorde – qui datent respectivement du Moyen-Âge et du XVème siècle – le piano bénéficie des avancées techniques au fil des siècles. D’abord connu sous le nom de pianoforte, le piano avait ceci de novateur que le son était produit en fonction de la force avec laquelle on appuyait sur les touches.

En 1709, donc, Bartolomeo Cristofori, alors fabricant italien de clavecins, est engagé par les Médicis pour s’occuper de leurs instruments de musique. La place du clavecin dans l’histoire du piano est ambigüe : contrairement à ce dernier, le clavecin est un instrument à cordes pincées, comme la guitare. Problème : la mécanique des cordes pincées entraîne un réel manque de nuances sonores, contrastant avec les goûts musicaux de l’époque.

Pour y remédier, Bartolomeo Cristofori a alors l’idée de créer un mécanisme de percussion des cordes, et de l’ajouter à un meuble et à la structure harmonique d’un clavecin : le piano est né.

Il est intéressant de préciser que cette invention recouvre, aujourd’hui encore, la majorité de nos mécaniques modernes. En un sens, donc, si le corps du piano est  bel et  bien emprunté au clavecin, ses mécanismes internes, eux, descendent du tympanon et du clavicordes, des instruments à cordes frappées et permettant un meilleur contrôle des notes.

Aujourd’hui, le piano est l’un des instruments les plus connus et les plus joués au monde